(Marseille)
Mystik, de son vrai nom Ghislain Loussingui Diabaka, est né à Pointe-Noire (Congo) en 1978. Il part rejoindre sa mère en France à l’âge de 11 ans et grandit à Meaux en Seine-et-Marne. Il y rencontre le hip-hop et le rap
Il se fera connaître par le film de Jean François Richet Ma 6-T Va Crack-er. Pour lequel il compose quatre titres de la bande originale qui deviendra un classique du rap français. Sorti en 1997, ce film dépeint la réalité difficile de certains territoires de la banlieue parisienne.
Puis viennent de nombreux albums parmi lesquels il y a Le chant de l’exilé, Gonflé à bloc ou encore Fukushima 8.9. Il fait aussi partie du collectif Bisso Na Bisso et sort l’album Racines, qui célèbre la rencontre entre la culture hip-hop des quartiers populaires et la rumba congolaise des anciens. L’album est un succès phénoménal et reçoit le prix du meilleur groupe et celui du meilleur clip des mains de Nelson Mandela aux Kora Awards, en Afrique du Sud.
Mystik s’investit dans l’écriture créative pour accompagner jeunes et personnes âgées. Il veut transmettre, créer des passerelles. Il fonde l’atelier Un Stylo Une Feuille Un Sourire, il s’y consacre entièrement. « Plus qu’un simple atelier d’écriture, c’est un espace de libre expression et de valorisation de soi o๠les participants se découvrent et se redécouvrent par l’écriture, l’oralité et la corporalité », dit-il, « une expérience unique pour ceux qui la vivent ».