1ère édition du Festival des cinémas arabes - 2018

12/06/2018

Edito

Par JACK LANG, Président de l'Institut du monde arabe

Nouveau cycle, nouvelles promesses Ils s’appellent Tamer Ashry, Lucien Bourjeily, Yasmine Chouikh, Mohamed Achaour, Meryem Benm’Barek, Muayad Alayan, Gaya Jiji, Sarra Abidi… Ils sont nés en Algérie, en Syrie, au Liban, ou encore en Irak, en Palestine, en Tunisie et jusqu’aux Émirats arabes unis. Beaucoup sont jeunes, très jeunes même – pas encore 25 ans ! –, et tous ont choisi de passer derrière la caméra pour dire leur monde arabe, ce monde enfiévré dont l’Institut du monde arabe se propose, année après année, de faire découvrir les nouveaux talents. Drame ou comédie, qu’importe, il s’agit encore et toujours, pour reprendre les mots du réalisateur égyptien Ahmed Amer, à  propos de son Kiss me not, en l’occurrence dans une veine comique, de « faire un film qui soit intéressant et qui fasse un peu réfléchir… » Avec le Festival des cinémas arabes, voici le cinéma remis à  l’honneur à  l’IMA, douze ans après la dernière Biennale des cinémas arabes à  Paris (1992-2006) qui lui avait valu de devenir une référence mondiale en matière de 7e art. Un nouveau cycle s’ouvre donc avec cette édition pleine de promesses. Au programme, plus de soixante-dix films, fictions et documentaires, courts et longs, tous produits en 2017 et 2018. À l’issue de la compétition, un trophée sera remis aux lauréats. À l’image d’un 7e art dont la maturité le disputera toujours à  la jeunesse, sa conception en a tout naturellement été confiée à  un jeune créateur, Bastian Ogel (EnsAD). Qu’il en soit ici remercié.

Jack Lang